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Lettres

Retranscription de quelques lettres envoyées aux familles et ami(e)s.

Dernière mise à jour le 15 Mai 2023

En Océan, le 5 juillet 1940

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Chers Parents,

C'est par une soirée passée sur la mer que j'en profite pour vous donner de mes nouvelles, qui sont excellentes. J'ai pris le train samedi après-midi, pour y rouler une journée demie, et nous nous sommes embarqués ensuite sur le bateau dont nous sommes en ce moment. La température a été favorable, mais le paysage différent. Le train roulais raisonnablement pour qu'on puissent voir lea beaux spectacles de la nature. Sur le bateau, le spectacle n'est que ciel et eau. Je ne sais pas à quelle place je vais mais une chose certaine, c'est que je vous ferex parvenir de mes nouvelles quand même; comme j'espère avoir des vôtres. Je n'ai pas eu le mal de mer, comme vous pourriez l'avoir penser, et j'en suis jeureux car je n'aurais jamais pensé pouvoir faire d'aussi beaux voyages. J'espère que votre santé est bonne et que Papa travaille toujours, mes frères et soeurs sont d'une bonne santé aussi.

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De votre fils qui ne vous oublie pas et qui attends de vous lire sous peu, en vous embrassant tous.

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Léo Belisle

Islande, le 26 juillet 1940

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Chers Parents,

C'est par un après-midi pluvieux que j'en profite pour faire un brin de causette avec vous. La santé est bonne j'espère, tant qu'à moi je ne peux croire que ma santé a pu supporter toutes les mauvaises température que nous avons. Je n'ai reçu de nouvelles de vous depuis assez longtemps. Comme vous voyez quand on aime sa famille, son père, sa mère, ses frères et soeurs et qu'on est séparé d'eux on ne peut se passer d'eux. Nous c'est comme un enfant qui recoit des bonbons, à chaque fois qu'on recoit une lettre. J'ai reçu votre dernière lettre à Val-Cartier quelque jours avant mon départ. Vous avez reçu ma carte postale, ceci vous démontre un peu dans quel pays nous sommes. Thérèse et Marie-Rose sont en vacances et j'espère qu'elles sont un aide précieux pour vous chère mère. Je leurs demanderai qu'elles m'écrivent quelques mots de temps à autres. J'aimerais leurs faire comprendre qu'elles sont dans leurs meilleurs temps. Comme vous me le disiez chère Maman, je vous disais que je comprenais, mais non  je ne le comprenais pas: c'est aujourd'hui que je le comprends un peu. Après vous avoir quitté, pour vous revoir un jourje ne sais quand. Donc montrez-leurs ma lettre et dîtes leurs que je pense bien à eux, ainsi qu'à vous chère Maman comme j'aimerais être auprès de vous, pour vous démontrer que je saurais vous faire plaisir et vous rendre heureuse. Comment te portes-tu Lucien? travailles-tu toujours? dis-le moi dans la prochaine lettre. Ca me fera plaisir. Je demandais si je pourrai voir les photos que nous avons prises ensemble, sont elles jolies.

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Je termine car je ne veux pas être en retard sur la parade. Je vous embrasse tous et vous salut en espérant recevoir de vos nouvelles sous peu.

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D'un fils qui pense à vous,

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Léo Belisle

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N.B. N'inscrivez pas le nom ''Islande'' sur l'enveloppe, car la lettre ne me sera pas remise. Merci​

Islande, le 31 juillet 1940

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Bien chers Parents,

C'est après avoir reçu des nouvelles d'une amie, pour la première fois en Islande, que je profite de l'occasion pour vous écrire. J'espère que vous allez tous bien, car moi de ce temps-ci je nesuis pas très bien, ainsi que Fernande, comme je viens de vous le dire, je viens de recevoir de ces nouvelles. Elle me dit de vous saluer dans ma prochaine lettre, c'est ce que je vous transmet de tout mon coeur. Comment allez-vous? Ce sont là, chère Maman, des pensées que je me répète sans cesse de minute en minute, de jour en jour. Il est moins difficile pour vous mère de me faire parvenir de vos nouvelles et celles de mes soeurs et frères par l'intermédiaire de celles-ci. J'ai écris à tout mon monde; Léopold, Gratia, mon oncle, aisnsi que mes amis et amies. C'est le seul désennui que je puisse avoir, en leurs donnant mon adresse. Je me demande que vous disiez à Rosaire qu'il m'écrive.

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Je termine en vous embrassant tous et espérant vous relire sous peu.

 

De votre fils Léo

Islande, le 23 août 1940

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Bien chers Parents,

C'est par un beau samedi après-midi que je prends la plume, pour répondre à votre lettre. J'ai reçu votre lettre le 22 août, qui fut promptement décachetée, pour apprendre toutes les bonnes nouvelles que vous m'avez faites parvenir chez Père. Je suis si heureux d'apprendre que vous travaillez tous, car cela signifie que vous êtes tous bien. Je remercie Dieu d'avoir exaucé ma prière, pour avoir donné un emploi à Rosaire, je m'en réjouis pour lui. Tant qu'à moi je me porte très bien. Jusqu'à maintenant mes supérieurs n'ont pas eu un reproche à me faire. Et sur la question du devoir religieux, je n'ai jamais été aussi fervent par le passé. Grâce à vous chers parents, par vos exemples, je puis Le servir plus fidèlement. J'ai reçu la correspondance de Soeur Pierre-Amédée, qui m'envoie quelques médailles, accompagnée de la Soeur Supérieure, qui me rappel mon devoir et qui me donne de bonnes pensées, ainsi que notre Révérende Soeur. Si vous auriez vu cette lettre, un belle je vous dis, je l'ai montrée à mon Major qui, lui, l'a montré à plusieurs autres officiers. Je la garde et conserverai toujours ainsi que toutes les vôtres. J'ai reçu aussi plusieurs autres nouvelles de mes amies et amis. J'ai distribué les souvenirs à mes confrères, comme mes soeurs me le demandaient, pour en garder deux pour moi. Si vous auriez vu ces gens de mon âge se réjouir de cette belle petite médaille. Je m'efforcerai pour lui écrire une lettre, en réponse à la sienne, en m'appliquant le plus que je pourrai.

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Je vais terminer en vous embrassant. Excusez les fautes et l'écriture, car j'avais tellement hâte de vous parler, à bientôt.

 

Léo

Islande, le 23 août 1940

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Bien chers Parents,

C'est par un beau samedi après-midi que je prends la plume, pour répondre à votre lettre. J'ai reçu votre lettre le 22 août, qui fut promptement décachetée, pour apprendre toutes les bonnes nouvelles que vous m'avez faites parvenir chez Père. Je suis si heureux d'apprendre que vous travaillez tous, car cela signifie que vous êtes tous bien. Je remercie Dieu d'avoir exaucé ma prière, pour avoir donné un emploi à Rosaire, je m'en réjouis pour lui. Tant qu'à moi je me porte très bien. Jusqu'à maintenant mes supérieurs n'ont pas eu un reproche à me faire. Et sur la question du devoir religieux, je n'ai jamais été aussi fervent par le passé. Grâce à vous chers parents, par vos exemples, je puis Le servir plus fidèlement. J'ai reçu la correspondance de Soeur Pierre-Amédée, qui m'envoie quelques médailles, accompagnée de la Soeur Supérieure, qui me rappel mon devoir et qui me donne de bonnes pensées, ainsi que notre Révérende Soeur. Si vous auriez vu cette lettre, un belle je vous dis, je l'ai montrée à mon Major qui, lui, l'a montré à plusieurs autres officiers. Je la garde et conserverai toujours ainsi que toutes les vôtres. J'ai reçu aussi plusieurs autres nouvelles de mes amies et amis. J'ai distribué les souvenirs à mes confrères, comme mes soeurs me le demandaient, pour en garder deux pour moi. Si vous auriez vu ces gens de mon âge se réjouir de cette belle petite médaille. Je m'efforcerai pour lui écrire une lettre, en réponse à la sienne, en m'appliquant le plus que je pourrai.

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Je vais terminer en vous embrassant. Excusez les fautes et l'écriture, car j'avais tellement hâte de vous parler, à bientôt.

 

Léo

1940

Juillet

Août

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